Ces changements chimiques des sols conduisent ainsi à l’apparition de plantes nitrophiles opportunistes, telles que la Lavatère arborescente, aux dépens de la végétation originelle riche en espèces rares.Cette prolifération des plantes nitrophiles de biomasse beaucoup plus importante que la végétation originelle permet le maintien et l’augmentation des densités des espèces animales phytophages introduites sur les îles telles que le Rat noir et le Lapin de garenne, espèces qui sont, elles aussi, à l’origine de multiples perturbations sur les écosystèmes insulaires.
Les goélands ont également un impact direct sur les oiseaux, notamment par la prédation des adultes d’Océanite tempête de Méditerranée , des jeunes de Faucons pèlerins et de Chouette chevêche lors de leur premier envol. Sans compter sur le dérangement que peut occasionner la présence d’un grand nombre de goélands à proximité des terriers de puffins.
Seule une meilleure gestion de déchets et des décharges d’ordures ménagères à ciel ouvert permettrait d’enrayer la croissance exponentielle des populations de goélands et un retour à une dynamique naturelle. Dans l’urgence, afin de freiner la déstructuration de l’écosystème insulaire, des interventions ponctuelles de stérilisation de pontes sont menées sur les îles de Marseille. |